samedi 10 septembre 2011

Paris le 14 août à 7h00 : La police lâche des gaz lacrymogène sur des familles.

Paris le 14 août à 7h00 : La police lâche des gaz lacrymogène sur des familles.

Les mères de famille qui manifestaient sur le trottoir du 24 rue de la banque depuis 23h30, ont été aspergées de gaz lacrymogène, lors d’une intervention des CRS vers 4h30 du matin, pour arracher une bâche sortie pour abriter les mères de famille de la pluie.

Projeté devant l’entrée de l’immeuble, du gaz est monté dans le local où sont hébergées 13 familles avec 24 enfants, souvent des nourrissons, ainsi que les femmes enceintes, et a incommodé des bébés. 5 femmes ont été conduites à l’hôpital, dont deux femmes enceintes, un femme âgée, et deux femmes asthmatiques. Elles sont actuellement en examen.

Cet acte est disproportionné contre des manifestantes non violentes, contre de femmes souvent vulnérables, à la santé fragile, aggravée par leurs mauvaises conditions de vie.
Nous demandons l’ouverture d’un enquête sur cette agression policière.

Réinstallation sur le trottoir du 24 rue de la banque – 13 août 23h45.


Pour la quatrième fois depuis fin juillet, les familles sans abri et prioritaires DALO s’installent sur le trottoir, afin de demander aux pouvoirs publics de les reloger. Après les marches de la journée (ce matin à Montreuil avec les expulsés de la rue des Sorins, et cet après midi de la passerelle Senghor, avec les DALO et les sans abris), les familles et personnes sans abris qui dorment chaque nuit dans les bureaux du DAL, 24 rue de la banque avec des familles prioritaires DALO s’installent dans la rue pour se faire enfin entendre des pouvoirs publics.

34 ménages dorment actuellement toute les nuits dans les locaux de « Droit Au Logement », faute d’un hébergement décent et durable, soit 68 personnes dont 24 enfants, 13 familles avec enfants, 3 femmes seules, et 18 évacués du 19 rue Caillés (Paris 18e) à la suite d’un arrêté de péril, se sont retrouvés à la rue après quelques nuitées quelques semaines ou quelques mois d’hôtel, ou à la suite de leur expulsion, ou après des difficultés familiales...

Benoist Apparu a prétendu qu’il n’y aurait pas de familles à la rue : encore un engagement non tenu. Les démarches entreprises auprès du SAMU social depuis le début du mouvement le 16 juillet, soit 4 semaines, n’ont donné aucun résultat, hormis quelques nuits d’hôtel puis une remise à la rue pour les plus chanceuses.

Les différentes installations de nuit depuis le 16 juillet, début du mouvement :
Nuit du 28/29 juillet, rue de Sèvre, à la sortie du square Boucicaut , installation la veille : intervention de police à 7h du matin, les familles sont chassées dans le métro.
Nuit du 4/5 août, 24 rue de la Banque : la police déloge les familles et les enfants qui dorment, à 3h du matin, détruisent les tentes et les bâches, et chassent les familles dans le métro.
Nuit du 9/10 août, installation sur le trottoir du 24 rue de la banque, intervention de police à 1h du matin. 50 personnes sont interpellées, conduites dans trois commissariats parisiens et libérées entre 3 et 5h du matin après un contrôle d’identité.

Plan d’urgence, respect et application des lois :
L’hébergement immédiat, sans condition, décent,et durable de toute personne à la rue, conformément à l’article L345-2 et suites du code de l’action sociale et des familles.
Le relogement des prioritaires DALO, dans les délais, et un programme de rattrapage sur 6 mois pour les 20 000 prioritaire DALO non relogés en ile de France, laissés pour compte par l’Etat et le Gouvernement, dont les 300 familles du square Boucicaut /rue de la Banque.
Un grand plan de mise à disposition ou réquisition de logements et bureaux vacants appartenant aux grands propriétaires publics et privés, pour tenir ces objectif à moindre coût et dans des délais rapides.
L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement, la réalisation massive de logements sociaux accessibles, la baise des loyers et des charges, l’abrogation des mesures de marchandisation du logement social...

Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène

Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène

La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.
Consommation de Coca-Cola dans le monde (en 1996) :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ingrédients du Coca-Cola :
Eau gazéifiée ; sucre ; colorant : caramel E150d ; acidifiant : acide phosphorique ; arômes naturels (extraits végétaux), dont caféine.

Une boisson très (trop ?) sucrée

Une cannette de Coca-Cola (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !
Une bouteille de 2 L de Coca-Cola contient 212 g de sucre soit l’équivalent de 42,5 morceaux de sucre !
Le Coca-Cola classique contient, comme nous le voyons, une énorme quantité de saccharose. À trop forte dose, le sucre peut avoir des effets nocifs sur la santé et provoquer du diabète, de l’obésité et des caries.
Diabète
Lorsque l’on ingère une grande quantité de saccharose, le niveau de glycémie augmente dans le sang. Le pancréas va alors sécréter une hormone appelée “insuline”. L’insuline a pour but de stocker le glucose principalement dans les muscles et le foie pour que l’organisme ait toujours un taux stable de glucose à disposition (entre 0.8 et 1 g/L pour un homme). Lorsque le taux de sucre est très élevé, les cellules s’accoutument à l’insuline rendant cette dernière moins efficace. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement le taux reste trop élevé (hyperglycémie) dans le sang, engendrant des maladies comme le diabète.
Obésité
Un excès en sucre est une des causes principales de l’obésité. On parle à l’heure actuelle de réelle pandémie tant le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec notre alimentation trop grasse et trop sucrée. D’après l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé)un adulte sur deux est en surpoids et un sur six est obèse dans le monde. Plus de 20 millions de français sont en surpoids ou obèses en 2009, d’après une enquête de l’INSERM. Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.
Caries
Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. La consommation de boissons gazeuses très sucrées, comme le Coca-Cola, augmente dans la bouche l’activité bactérienne qui libère des acides attaquant l’émail des dents et finissant par provoquer des caries. À cause de l’acide phosphorique, le Coca-Cola est très acide, il a un pH entre 2,5 et 2,7. Cette acidité diminue encore plus le pH de la bouche et favorise d’autant plus le développement de caries.

L’acide phosphorique

L’acide phosphorique qui donne ce goût acide au Coca-Cola présente des risques pour la santé d’après certaines études.
En effet, des taux élevés d’acide phosphorique favorisent les calculs rénaux et le fonctionnement des reins. Des chercheurs américains ont fait une étude sur 500 personnes à qui une insuffisance rénale venait d’être diagnostiquée. En les comparant avec un groupe témoin et en récoltant des informations sur les habitudes alimentaires, plus spécifiquement sur la consommation de boissons, ils se sont aperçus qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour les risques de faire une insuffisance rénale étaient multipliés par deux, rapporte la journaliste santé, Isabelle Eustache. Elle précise que c’était également le cas avec le Coca-Cola “Light” et qu’aucune association n’a pu être établie pour les autres sodas, qui utilisent pour la plupart de l’acide citrique.
L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose et freiner l’assimilation du calcium par les os. Si la consommation de Coca-Cola reste modérée et non quotidienne ces problèmes ne devraient pas apparaitre.

La caféine

La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (Coca-Cola Light).  La dose où l’on commence à ressentir l’effet indésirable de la caféine se situe entre 100 et 160mg par jour, tout en sachant que la limite supérieure de consommation de caféine par jour est de 200mg. Il existe ainsi un risque d’absorber une dose toxique de caféine qui entraine des effets secondaires néfastes comme des problèmes :
- Cardiovasculaires (hypertension artérielle, tachycardie) pouvant dans des cas extrêmes entrainer une mort subite.
- Urinaires par la fuite des minéraux (magnésium, sodium, calcium) ce qui peut accentuer des désordres électrolytiques lors d’un effort, entrainant blessures et diminuant la récupération. L’effet diurétique entraine quant à lui la déshydratation.
- Respiratoires (brochodilatation)
- Digestifs (stimulation de la motricité intestinale, augmentation de l’acidité gastrique etc.)
- Neuro comportementaux (anxiété, irritabilité, tremblements etc.)

Principaux effets secondaires de la caféine
(cliquer pour agrandir)

Principaux symptômes d’une surdose de caféine
(cliquer pour agrandir)

Le Coca-Cola Light, le Coca-Cola Zero et autres dérivés sans sucre contiennent des édulcorants :

L’aspartame (E951)

Sans refaire tout l’article consacré à l’aspartame (consultable ici), ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, lupus, lymphomes, problèmes cardiaques, dépression, diabète, prise de poids, etc.
Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.

L’acésulfame K (E950)

Édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.
Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.
Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.

Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène

Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mailque Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.
Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur “coca” est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ».  Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des « cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.
L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.
Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.
Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration) que ces deux boissons soient interdites !
Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».

Raisons pour arrêter de boire des sodas :

  • Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
  • Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
  • Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
  • Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
  • Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
  • Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
  • Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
  • Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !

Changez de boisson, beaucoup d’autres alternatives existent :

  • Boire tout simplement de l’eau
  • Du thé
  • Des jus de fruits (de préférence pressés fraichement soi-même, et encore mieux avec des fruits bio)

Suggestions pour approfondir le sujet :

Le documentaire “L’affaire Coca-Cola” (The Coca-Cola case) :
“Dans certains pays, on ne s’embarrasse pas des syndicalistes. On les tue! Depuis 2002, plus de 470 leaders ouvriers y ont été abattus par des milices paramilitaires à la solde de compagnies prêtes à tout pour empêcher leurs employés de se syndiquer. Au nombre de ces entreprises figurerait Coca-Cola ! Dans ce fascinant road-movie judiciaire, trois militants américains acharnés se lancent dans une véritable croisade contre le géant, à coups de poursuites devant la Cour fédérale des États-Unis et de campagnes de dénonciation chocs. Les victimes obtiendront-elles enfin justice ? Et que choisiront-elles : l’argent, le pouvoir ou la dignité?”

Le livre Coca-Cola : L’enquête interdite
“Connaissez-vous les véritables origines de la marque ? Saviez-vous que la boisson a contenu de la cocaïne ? Le journaliste lève le voile sur Coca-Cola qui a construit une véritable légende pour dissimuler la vérité. Les mythes de l’inventeur, de la fabrication et bien d’autres sont autant d’armes commerciales qui ont permis à la célèbre boisson d’Atlanta d’étendre son empire. Un empire qui ne se vante pas, en revanche, de son rôle trouble pendant la Deuxième Guerre mondiale… Une enquête passionnante, des révélations multiples.”

Articles similaires :

Sources principales :
À

vendredi 9 septembre 2011

Audition pour Vittorio par Meri Calvelli, jeudi 8 septembre 2011, 20:36



Audition pour Vittorio
par Meri Calvelli,  jeudi 8 septembre 2011, 20:36



Gaza, 8 settembre 2011

:-( 
Ce matin, le procès contre les quatre accusés pour l'assassinat de Victor.
Comme nous avions annoncé, nous sommes allés devant le tribunal militaire où le procès avait lieu, un tribunal militaire situé dans le camp de Chati "Mashtal". Il y avait environ 30 personnes, y compris des travailleurs humanitaires, des journalistes et des Palestiniens. Les avocats de la famille de Vittorio, représentant par procuration par le "Centre palestinien pour les droits de l'homme." Du côté palestinien, étaient des avocats et des journalistes. Et étaient présents également les familles des accusés.
Avant le début du processus le procureur militaire a reçu pour nous donner quelques informations sur le procès, au subject de comment serait il, les quelles parts seraient représentées, le calendrier, etc. Il commença par dire:. "Notre Cour travaille à la lumière du soleil, en travaillant pour obtenir la justice de l'affaire. Le tribunal, "ouvert à la présence de tous et chacun est en droit d'assister au procès. Conformément à la loi de ce pays, ne sera pas avoué de publier des photos des accusés jusqu'à la fin du processus. Car s'ils ne sont pas condamnés ils ne peuvent pas être acheminés pour les meurtriers et ça c'est une question d'honneur.
Vous pouvez alors écrire, mais ne pas filmer ou d'enregistrer et photographier. "Concernant la question de la non-réception des avocats de la famille pour la participation au processus, exclus par un défaut de forme juridique, il a précisé que les documents étaient manquants et que lorsque qu'ils sont arrivés, seulement il y a quelques jours, est commencée la procure. Le fait est que l'avocat de la famille n'est pas réussi à entrer en étant empéché par le long passage des frontières. La date du procès n'a pas été communiquée, et sur cela, comme tribunal militaire, ils ont clairement fait savoir qu'ils ont un devoir de communiquer quoi que ce soit. Il a également dit que cela et «un problème politique et donc le devoir de communication a été entre les autres partis. Ce processus n'est pas le premier, il ya eu d'autres des quelles on ne sait rien.
Après le procès, la victime peut «demander un remboursement indépendamment de la condamne et à ce point la le procés militaire devient un procés civil. Le processus se déroule avec le tribunal militaire, et les avocats des accusés qui ont droit, et la sentence sera «plus vite, en général, et même s'il ya des retards, il ne faudra pas de nombreux mois mais seulement quelques jours. Pour le civile plutôt ils emploient plus de temp ».
Les charges sont les suivantes: pour 3 entre eux, l'enlèvement et l'assassinat préméditée , la peine varie entre un minimum de quelques années (pas défini) à un maximum, qui est la peine de mort. Pour le 4 me accusé la poursuite est au contraire «d'avoir cachés les autres accusés de l'assassinat (les deux qui ont été tués pendant le raid du Hamas ). La sanction pour lui varie de 6 mois à 3 ans. On aura à «attendre le verdict du tribunal sur le fondement des responsabilités déterminés
Si la demande est la peine de mort, la famille de Vittorio pourra demander son annulation, et la demande de ne pas exécuter la peine, donc dans ce cas, il serait remis en question le jugement et décider la quelle peine appliquer. Dans ce cas il y aurait un appel. Selon la loi, la famille de la victime et la famille des accusés peuvent «se réconcilier» et arriver à un accord d'indemnisation. La peine de mort est exécutée par un peloton d'exécution ou par la pendaison.
A ce point, on a commencé le processus, la salle de la cour militaire est à l'intérieur d'un bâtiment, qui était autrefois un centre d'activité des jeunes géré par l'épouse de Yasser Arafat. Entrent les accusés, ils sont quatre, ils rient assis dans la cage. Puis, après un coup très fort sur le comptoir entre la cour, tous debout. Le juge lit les noms des accusés et les accusations portées contre eux.
Ils sont ensuite présentés les avocats des accusés, les demandeurs représentés par le «Centre palestinien pour les droits de l'homme», avec la procure de la famille Arrigoni , qui est arrivé très tard, ils auraient du prendre la place de l'avocat qui n'est pas entré. Pour eux, le tribunal a décidé que dans cette partie du processus ils ne seront pas appelés à témoigner, car il s'agit d'un tribunal militaire. Ils seront représentés dans le tribunal civil.
 A ce point, a également été présenté aussi le Ministère Public, qui a mené l'enquête sur les meurtriers accusés. Ils ont montré au tribunal un CD contenant les détails fournis par des témoins et des 4 accusés.
 Les avocats des accusés, ont répondu qu'ils n'étaient pas au courant de cette documentation, les documents vidéo et ceux en papier, ils ont déclaré de l'avoir demandée mais qu'ils ne sont jamais entrés en possession. Les procureurs du Ministère Public, à son tour, ont fait valoir que les avocats des accusés n'ont jamais rien demandé et encore qu'ils n'ont aucune objection à le libérer, et aussi qu'ils exigent que ces documents soient déposés et consultés et mis en comparaison avec les voix avec les voix enregistrées dans le témoignage/ confession des accusés, avec les vidéos de lieux où Vittorio a été tué.
Les avocats disent qu'ils n'ont que la documentation technique fournie par l'hôpital, sur le temps et la façon de la mort . Le Procureur soutient que les preuves et les témoins sur la collecte de ces preuves ci et demande de reporter le processus de sorte que «les avocats des accusés peuvent voir le matériel fourni par le ministère public. Le processus est reportée au 22 Septembre, 2011.
 Il n'a été pas agréable d'aller dans cette salle d'audience, et il n'a été pas agréable aussi de voir les visages entrain de rire des 4 accusés sures de soi même pource qu'ils ont fait, pour le moment il n'y a rien que nous peut faire penser à une vérité sur ce qu'il c'est passé, et à la réussite de la justice. La famille nous regardait comme si nous étions les pires individus, et les accusés nous regardaient en riant :-(
 Dans la bande de Gaza, pour le moment aucun a parlé, ni du procès ni du cas,
tout est entrain de se passer de telle sorte que cette histoire ne devienne pas un événement important pour le public, mieux ne pas savoir, mieux de ne pas rappeler à quiconque quoi c'est passé.
Nous verrons quoi dira la presse et les environnants dans les prochains jours en préparation de la nouvelle audience.
Je termine avec ce proverbe arabe qui nous avons entendu du procureur militaire, avant le procès:

"Le frustré doit toujours avoir de l'espoir, mais même s'il a beaucoup d'espoir il doit avoir peur de la justice parce que la justice suit de toute façon son cours "

: - (

Une catastrophe humaine, à bientôt

Gaza: Procès militaire public pour les assassins présumés d'Arrigoni

Gaza: Procès militaire public 

pour les assassins présumés d'Arrigoni 

Vendredi 9 Septembre 2011, 10:53 
Article: de Julie Webb-Pullman Gaza: 


Procès militaire public pour Arrigoni Opinion assassins présumés 



Par Julie Webb-Pullman 
traduction par Erminia Scaglione


À Gaza un tribunal militaire, présidé par le Juge Atallah Abou Omar a ouvert aujourd'hui une procédure publique dans le procès contre quatre hommes accusés relativement de l'assassinat du activiste italien Vittorio Arrigoni, à Gaza, le 15 avril de cette année.


Mohammed Salfi, 23, Hasanah Tarek, 25 ans, et Khader Jram, 26 ans, ont été accusés d'enlèvement avec l'intention de tuer et assassinat prémédité, tandis que Abou Ghoul, 25 a été accusé de cacher les assassins présumés dans sa maison. Ils sont jugés par un tribunal militaire car tous étaient des membres des forces de la sécurité à Gaza lorsqu'ils ont commis les infractions alléguées. La séance d'aujourd'hui a eu lieu dans une salle d'audience située dans le petit camp militaire de Gaza, contenant une unité de sécurité pour les accusés. La prise de photographies et des enregistrements audio lors de la procédure ont été interdites.

Unité de sécurité pour les accusés


Médias et sympathisants dans la tribune du public.
Les accusés semblaient détendus tous, sains et bien nourris, et parfoisils ont  échangés des commentaires avec leurs avocats et en agitant la main et souriant à leurs familles avant que la procédure a commencé. Le seul signe de nerfs a été le doigté constante de Khader Jram de perles de prière tout au long.
Plusieurs membres de la presse italienne étaient présents, avec des volontaires de l'International Solidarity Movement avec lequelle Arrigoni a travaillé, les travailleurs humanitaires italiens avec des ONG locales, les médias palestiniens et les membres de la famille des accusés.
Le juge a informé le tribunal que l'ensemble des dossiers juridiques et les audiences seraient à la disposition du public, et a refusé la demande des avocats du Centre palestinien pour les droits de l'Homme (PCHR) à participer à l'essai en tant que représentants de la famille Arrigoni, sur la motif que la loi militaire de la bande de Gaza  n'autorise pas la participation de tiers.
En accordant des demandes de temps supplémentaire à la fois de l'accusation et de la défense, pour préparer les témoins et l'examiner les preuves, respectivement, le juge a ajourné la procédure à ce jeudi 22 Septembre.



************* 
Voir aussi tous les histoires liées ...
Julie Webb-Pullman est un écrivaine freelance basée en Nouvelle-Zélande, qui a rapporté des Scoop depuisle  2003. Elle a récemment réussi à entrer dans Gaza pendant une brève période où la porte de Rafah a été ouverte.


source: Gaza: Public Military Trial for Arrigoni’s Alleged Killers Friday, 9 September 2011, 10:53 am Article: Julie Webb-Pullman

mercredi 7 septembre 2011

IL MANIFESTO Vik Arrigoni pour demain le procès


Update sur cet article: La première audience a eu lieu aujourd'hui dans le procès pour l'assassinat du activiste italien Vittorio Arrigoni qui a brusquement pris fin lorsque le président de la Cour a refusé d'admettre l'avocat de la famille Arrigoni, Iyad al-Alami du Centre pour les droits de l'homme à Gaza, dans le démarches. Il avait une procuration de la famille Arrigoni. Le procès a été reporté pour le 22 Septembre.


source: New details emerge as Arrigoni murder case goes to trial by MICHELE GIORGIO on SEPTEMBER 8, 2011 Update from Michele Giorgio's Facebook page:

IL MANIFESTO 

Vik Arrigoni pour demain le procès

07/09/2011
 Michele Giorgio

traduction par Erminia Scaglione

Vittorio Arrigoni a été étranglée entre 23 heures du 14 avril et une heure du15me. Il était encore vivant dans la vidéo tournée par ses ravisseurs et mise en ligne. Le visage tuméfié et ensanglanté du militant et journaliste italien montré par les images filmées a été le résultat de coups durs qu'il avait reçu, en particulier l'un frappé à la tête avec la crosse d'un fusil par Bilal al Omari, son compagnon occasionnel du club de gym, dans le premières phases de la saisie afin d'arrêter sa tentative de se libérer et à s'échapper. À rapporter nous ces détails ci et beaucoup d'autres d'avance de l'ouverture, demain à Gaza City du procès contre quatre Palestiniens accusés d'enlèvement et de l'assassinat de Vittorio, a été hier Mohamed Najar, avocat de Jram Khadr, 26 ans, un des jeunes palestiniens du camp de réfugiés de Chati, avec une affectation dans les pompiers, qui a avoué qu'il avait lui-même indiqué Victor comme l'étranger à capturer au groupe, (prétendument) salafiste qu'en avril dernier, sous le commandement du Jordanien Abdel Rahman Breizat, a revendiqué l'enlèvement de Vik. Najar, en nous montrant des photocopies des documents officiels reçus par le bureau du procureur militaire, a lu les passages les plus pertinents des confessions faites par les accusés pendent les interrogatoires. C'est "la vérité des accusés" - Mohamed Salfi, 23 ans d'Karama; Tarek Hasasnah, 25 ans deChatt, Amer Abou Ghoul, 25 ans de Chatt et Khadr Jram - qui peut-être ne correspond pas entièrement à ce qui s'est passé. En outre, les deux autres membres du groupe des ravisseurs le jordanien et le palestinien Breizat Omari, considérés les «leaders» de la cellule salafiste, ne peuvent pas dire leur version. Ils ont été tués quelques jours après la découverte du corps de Vik pendant le Blitz fait, dans leur retraite de Nusseirat par une unité spéciale du Hamas. Cependant, il est la première fois, cinq mois après l'assassinat de Vittorio, qui est révélée, même partiellement, les fichiers d'enquêtes menées par le bureau du procureur militaire du Hamas, (tous les quatre accusés sont membres avec des différentes tâches des forces de sécurité) et qui a été jamais livré à aux avocats de la famille Arrigoni. Il ya deux jours qu'il est enfin arrivé à Gaza en provenance d'Italie la poursuite, (basé sur les critères fixés par le mouvement islamique) en faveur du Centre palestinien pour les droits de l'homme, qui représentera les parents de Vik à l'audience demain. Il est à espérer que le Hamas ne peut pas trouver plus d'excuses pour ne pas la reconnaître.

Pour quoi Vittorio a été tué à Gaza où il avait passé les dernières années de sa vie et où il jouissait de l'estime de beaucoup de Palestiniens? L'avocat Najar a une longue réponse àcette question que plusieurs des gents se posent depuis des mois "Par les confessions et déclarations de mon client et des autres inculpés c'est clair que l'intention du groupe, de manière informelle pas une véritable organisation, était de saisir un Occidental pour obtenir la libération du cheikh Abdel-Walid al-Maqdissi, arrêtés par le Hamas pour des activités subversives ", a déclaré Najar. "Breizat était retourné à Gaza (la première fois il yest entré il y a un an et il était revenu avec des faux documents, entre Février et Mars du 2011, ndlr) dans le but exprès de trouver un moyen pour libérer le cheikh Maqdissi que a été son maître en Jordanie ", a ajouté l'avocat en faisant valoir que" grâce à l'enlèvement les jeunes voulaient affirmer l'existence de leur cellule armée (idéologiquement liée àTawhid wal Jihad, ndlr) et qu'ils n'avaient aucune intention de tuer l'italien ". Vrai où Faux?Najar soulève ses épaules. "C'est ce quoi j'ai lu dans les actes." Pourquoi lui c'est à dire Vittorio Arrigoni? "Mon client (Jram) qui travaillait dans la caserne des pompiers en face d'un bâtiment fréquenté par Vittorio m'a dit qu'il avait insisté beaucoup sur ce nom parce qu'il était connu dans la bande de Gaza et, selon lui, l'Italien menait une vie mal adaptée aux coutumes locales, et trop occidentale " Pratiquement , l' avocat a déclaré: "Le bout del'enlèvement était de faire liberer avant tout Maqdissi et immédiatement après avoir donné une leçon à l'italien: l'écraser, lui faire peur pour ensuite le libérer."
Mais choses se sont passèes autrement et Vik a été brutalement tué. "La police du Hamas, (le soir du 14 avril, ndlr) a reconstruit dans quelques heures la dynamique de l'enlèvement et a arrêté Jram immédiatement et Khadr Jram qui suivait les mouvements de Vittorio Arrigoni, qui lui avait parlé le soir de l'enlèvement et il avait rapporté ses mouvements aux complices. Pour éviter la capture de sorte Breizat a tué l'Italien et les autres deux complices ont essayé de faire perdre ses traces, ainsi que deux les autres (al Omari et Salfi, ndlr), mais ils ont été rapidement identifiés ". La figure du Jourdain, décrite comme homme froid et calculateur par les autres membres du groupe, reste mystérieux, même dans l'enquête menée par le Hamas. Avec le défilement des actes l'avocat Najar a déclaré que le bureau du procureur militaire n'a pas été capable d'établir les liens entre Breizat et "forces extérieures"concernés à l'élimination de Vittorio Arrigoni, mais les enquêteurs ne les excluent pas.

L'impression que nous avons acquis, hier est que pendant le procès L'avocat Najar et les légales des autres accusés adosseront à Breizat et à al Omari, qui ne peuvent plus parler, les principales responsabilités . Salfiti, par exemple, a déclaré lors de son interrogatoire que lorsque Vittorio a été tué ", il était aux toilettes" et n'a rien vu. Hasasnah a donné une version similaire. Jram, au contraire prétend d'avoir joué un rôle secondaire, et pas du tout opératif , dans la gestion de la saisie et al Goula dit qu'il a seulement loué l'appartement utilisé par les ravisseurs pour cacher Vittorio et qu'il n'avait jamais entendu parler des intentions du groupe armé. Donc nous allons voir un intensif " pète en gueule". En attendant Jrar se déclare "très désolé" d'avoir insisté sur l'enlèvement de Vik et il espères dans une condamnation à peu des années de prison. C'est au juge militaire Abou Omar Atallah de clarifier l'événement en mettant un terme à la réticence des autorités du Hamas qui pendant cinq mois n'ont pas publiée aucune déclaration sur l'assassinat de Vittorio. Et  même la date du procès n'a pas été encore annoncé.



GAZA CITY (Ma’an) -- The first session of a trial to sentence the murderers of Italian activist Vittorio Arrigoni is due to start on Thursday in a Gaza court. 
The Italian activist and journalist was murdered after being kidnapped by a group that identified itself as Salafist, on April 15, 2011.
He was found hanged in a house northwest of Gaza City.
Hamas security forces were able to find the group responsible for the murder in An-Nuseirat refugee camp, three days after the murder.
Clashes erupted between the group and Hamas forces killing two of the accused murderers.

A third was injured and a fourth detained.
President Abbas condemned the murder of Arrigoni as a "grotesque and disgraceful crime."
News of the Italian activists' murder was greeted with widespread condemnation and demonstrations and vigils were held across the West Bank in his memory.







Gaza - Palestine Presse -       

La complexité d'un tribunal palestinien du gouvernement de Gaza aujourd'hui a écarté sa première session pour examiner la question de la solidarité du procès contre les tueurs du pacifiste italien Vittorio, qui a été tué dans la ville de Gaza, le 14me du mois d'avril. Le journaliste italien pacifiste Vittorio enlevé pendant moins de vingt quatre heures avant qu'il a été tué par ses ravisseurs, et trouvé pendu dans la zone du projet Amer au nord-ouest de la ville de Gaza. Forces de sécurité du gouvernement, trois jours après par le siège du groupe responsable de l'enlèvement et l'assassinat dans le camp de Nusseirat, où des affrontements violents ont eu lieu au moment ont conduit à la mort de deux des accusés de l'assassinat et ont blessé un troisième et embarqué un quatrième avec son arrestation. Il s'avère que l'un des ravisseurs est un ressortissant jordanien, et il a été transféré à Amman, où ont eu lieu là-bas ses obsèques .




Du journaliste italien Michele Giorgio

"Le premier jour du procès aux assassins de Vittorio Arrigoni est retardé au 22 Septembre"

Le premier jour du procès des tueurs de Vittorio Arrigoni a pris fin en un ajournement hâtif au 22 Septembre. Vittorio a été kidnappé et après quelques heures étranglé dans la bande de Gaza en avril dernier. Le juge en chef n'a pas permis d'entrer à Eyal-Alami avocat du Centre des Droits Humains à Gaza qui a reçu le patronage de la famille de Vittorio.


From Italian journalist Michele Giorgio

"Vittorio Arrigoni's trial put off until 22 September"

The first day of the trial to Vittorio Arrigoni's killers ended in an hasty adjournment to September 22 . Vittorio was kidnapped and strangled after a few hours in the Gaza Strip last April. The Chief Justice didn't allow to get in Eyal-Alami lawyer of the Human Rights Center in Gaza who received the patronage from Vittorio's family.




Breaking news: Procès Arrigoni
de Meri Calvelli, activiste italienne à Gaza: - Il nous a faits un certain effet entrer dans le tribunal et de voir les prévenus, qui riaient , trop sûrs de soi même pour le dégoûtant crime qu'ils ont fait. Le procès de toute façon a été renvoyé au 22 septembre. -


http://www.facebook.com/notes/international-solidarity-movement/vittorio-arrigoni-trial-day-one/10150784519335258

8 September 2011 | International Solidarity Movement, Gaza

The trial of four surviving defendants in the April 14 kidnapping and murder of Italian journalist and International Solidarity Movement activist Vittorio Arrigoni began today in a Gaza military court.


The hearing, which began at 10:30 am, was open to the public. Two International Solidarity Movement members, along with a number of Vittorio’s Palestinian and international friends, observed it.


It was held in a light, airy hall in Gaza’s military court compound. The four defendants, Abu Ghoul, age 25, Khader Jram, age 26, Mohammed Salfi, age 23, and Hasanah Tarek, age 25, appeared to be in good health, occasionally smiling or waving to family in the courtroom.


Proceedings began with a request by attorneys from the Palestinian Center for Human Rights (PCHR), which holds power of attorney for Vittorio’s family in Bulciago, Italy, that they be allowed to participate in the trial.


Military judge Abu Omar Atallah responded that while Palestinian military law does not allow for participation in criminal trials by third parties, the case and its files would be open to PCHR as well as the public.


After the PCHR attorneys moved their chairs from the front of the courtroom back into the public seating, prosecutors attempted to introduce the video contents of a compact disk, as well as a forensic report on the crime scene, as evidence.


The defense counsel responded that the prosecution had not yet made these materials available to them, and that they would need time to review them before deciding on their legal strategy.


Prosecutors also asked that testimony from their witnesses be postponed to allow them further time to prepare. The defense counsel objected, noting that testimony had been scheduled to begin today.


Taking these positions into account, Atallah opted to allow time for the preparation of witnesses by the prosecution, and the review of evidence by the defense. Before adjourning the court at 11:30 am, he scheduled its next hearing for Thursday, September 22.