vendredi 21 octobre 2011

Vittorio Audience Flash, Vérité encore très loin...

À l'ouverture du procès le Procureur militaire avait garantis des temps très rapides. Mais après quatre audiences le débat s'est arrêtée aux retroussements de la scène du crime. Personne n'a pas demandé aux accusés pourquoi  Vittorio a été kidnappé et plus tard tué.

MICHELE GIORGIO
Rome 21 Octobre 2011, Nena News

20 minutes. Seulement 20 minutes est durée hier, devant à la Court militaire de Gaza City, la quatrième audience du procès contre les responsables de l'enlèvement et de l'assassinat de Vittorio Arrigoni. Peut des répliques et le juge ha établi la cinquième audience au 3 de novembre. S'évanouissent donc les rassurantes données au début de Septembre par les chef de la Procure sur des temps rapides de la justice militaire. Jusqu'à aujourd'hui on n'a pas encore écouté par la voix des quatre accusés– Tamer Hasasnah, Mahmud Salfiti, Khader Jram e Amer Abu Ghoula – les raisons pour les quelles ils projetaient l'enlèvement, avec le Jordanien Abdel Rahman Breizat et avec Bilal Omari (les deux tués par la police) et pour la quelle raison ils décidèrent dans la nuit entre le 14 et 15 avril de tuer Vittorio. Le mois dernier l'avocat Khader Jram a rapporté les explications données par son assisté pendant les interrogatoires, en disant qu'elles étaient dues à un "manqué respect de la moralité et des coutumes locales". Mais ces ne sont pas convaincants et à la distance de six mois tout le monde, à commencer par la famille Arrigoni, s'attendent de connaître la vérité sur le meurtre de Vittorio, activiste engagé à soutenir les droits de Gaza et de tous les Palestiniens. Hier en salle il y avait encore Meri Calvelli l'activiste italienne qui est en train de suivre le procès depuis la première audience. Meri Calvelli a rapporté à "Il Manifesto" que le Procureur a présenté en salle un téléphone mobile contenant les images de Vittorio tenu en otage , ( répandues par les kidnappeurs sur youtube ) et un ordinateur avec un hard disk extérieur dans le quel elles ont étés retrouvés. Le téléphone et l'ordinateurs appartiennent à Tamer Hasasnah qu'il les a reconnus comme propres mais il a dit de ne pas être l'auteur de la vidéo et des photos. La cour a acquis aux actes tout ce qu'a été produit par le  public ministère malgré les objections de la défense. Et elle a ensuite ajourné le procès.

cet article et' état publié le 21 octobre 2011 du quotidien IL MANIFESTO

jeudi 20 octobre 2011

Vittorio: Quatrième audience du procès

Aujourd'hui la Court Militaire de Gaza City a mis au jour au 3 Novembre le procès aux responsables de la mort de Vittorio Arrigoni. L'audience concernait principalement  les éléments présentés par le Procureur et retrouvés sur la scène de l'assassinat.

article de 
Marta Fortunato

Bethléem 20 Octobre 2011 Nena News- S'est passé ce matin dans la Court Militaire de al Mashtal à Gaza City la quatrième audience du procès pour l' enlèvement et l'assassinat de Vittorio Arrigoni. Établie au début le dernier 17 Octobre, l'audience a été ajournée selon la demande du procureur militaire a présentés aujourd'hui dans la salle d'audience des nouveaux éléments qui ont été trouvés sur les lieux du crime devant la maison des accusés: un téléphone mobile Jawwal contenant la reprise de l'enlèvement de Vittorio, qui a été utilisé pour demander le rachat, et un ordinateur avec un hard disk externe dans lequel ont été trouvés nombreuses photos de l'assassinat de Vittorio, qui a eu lieu le 15 avril dernier. Un rapide audition, 20 minutes seulement, qui sera mis à jour le 3 Novembre prochain. Tous les objets trouvés et considérée comme preuves par le Procureur Tamer Hasasnah appartiennent à l'un des quatre jeunes Palestiniens, membres d'une présumée cellule salafiste de Gaza, accusés du meurtre de l'activiste italien. Tamer a reconnu que les objets trouvés sont de sa propriété, mais il a dit de ne pas êtrel'auteur de la vidéo et les photos qu'ils contiennent. Avec lui, sont accusés dans l' assassinat de Vittorio Mahmoud Salfiti, Khader Jram et Amer Abou Ghoula. Selon l'accusation, trois d'entre eux avaient prémédité l'assassinat avec le leader du groupe, Abdel Rahman Breizat, tandis que selon la version de la défense, ils n'étaient pas au courant des véritables intentions de leur chef. En outre des objects électroniques, le Procureur a présenté comme des éléments contre les accusés la découverte de deux motocyclettes, utilisés pour l' assassinat de l'activiste italienne: l'une a été utilisée par Hasasnah mais est appartenant à Mahmoud Salafiti, tandis que La deuxième est détenue par un des deux leaders du groupe salafiste qui ont été tués après l'enlèvement de Vittorio dans un conflit avec les forces de sécurité du Hamas. L'avocat de la défense s'est opposé à la preuve présentée par le Procureur en déclarant qu'il ne le savait pas et n'avait pas reçu ce matériel documentaire et a contesté l'endroit et le moment de la découverte de ces objets. Toutefois, la Cour n'a pas accepté de l'opposition de la défense et a pris aux actes ce que a été présenté par le Procureur. La troisième audience, du 3 Octobre dernièr, avait fermé avec la décision de libérer Abu Amer Ghoula, accusé «seulement» d'avoir offert un refuge à deux leaders salafistes, et al-Omari Breizat, qui ont été tués dans la nuit du 15 avril. Amer, bien que libre, est encore chargé d'avoir assassiné l'activiste militant italien qui tous les jours, à travers des journaux et des sites internet, racontait la souffrance de la population de Gaza et qui accompagnait les agriculteurs et les bergers palestiniens menacés par le feu de l'armée israélienne. 

Source : Nena News